• Bamako, Hamdallaye ACI 2000 Rue 329 Porte 120
  • +223 20 22 16 15 / +223 20 22 16 17
  • contact@jigisemejiri.org

: Actualité

Les cérémonies régionales de lancement dans les cercles de San et de Macina (Ségou) et les cercles de Mopti et Djenne (Mopti)

Suite à l’extension du programme aux cercles de Macina et de San ainsi qu’à ceux de Mopti et Djenné, l’Unité Technique de Gestion (UTGFS) du programme jigisemejiri a organisé des cérémonies régionales de lancement le 29 octobre au gouvernorat de Ségou et le 31 Octobre à la direction régionale de la santé de Mopti.

Lesdites cérémonies régionales de lancement avaient pour objectif d’informer et de sensibiliser les responsables régionaux et locaux sur les objectifs, les composantes et les conditions de mise en œuvre du programme «  jigisemejiri » et d’engager le processus d’appropriation.

Les cérémonies ont été l’occasion d’échanger et de sensibiliser sur les mécanismes institutionnels du programme national, régional et local ; d’établir les relations de collaboration entre l’UTGFS et les maires des communes.

Le coordinateur national du programme a rappelé le contexte des cérémonies régionales de lancement, après avoir expliqué aux responsables des communautés, que ce programme a besoin de toutes leurs implications pour sa réussite.

« Le programme « jigisemejiri » vient de bénéficier d’un second financement d’environ 30 Milliards de Francs CFA ; Ce montant va servir à étendre le programme de façon horizontale. Dans la région de Mopti et de Ségou, il y a 4 nouveaux cercles qui vont s’ajouter à la liste des cercles couverts par le programme. Nous allons procéder avec les transferts monétaires, des mesures d’accompagnement notamment pour renforcer le capital humain des enfants pauvres et ensuite améliorer la résilience des ménages en initiant les activités génératrices de revenus et en soutenant les travaux publics à haute intensité de main d’œuvre. »

Le maire de la commune rurale de Femayé dans le cercle de Djenné, Moussa Gouro DIALL a exprimé toute sa satisfaction : « Nous remercions jigisemejiri, ses partenaires techniques et financiers. Nous accueillons la nouvelle comme une bouffée d’oxygène dans le cercle de Djenné et évidemment toutes les communes qui sont concernées car cela permettra de prendre en charge pendant près de 36 mois nos populations vulnérables. Pour nous, ce filet social est d’un apport extrêmement important pour nos populations éprouvées. »

Sidi DIARRA  Maire de SALOBA dans la commune de Sarro a également salué le programme  JIGISEMEJIRI en ces termes « nous sommes très heureux d’accueillir JIGISEMEJIRI dans notre commune. Nous avons longtemps attendu ce grand jours. Nous ne pouvons que remercier l’État pour ce cadeau et souhaiter bon vent au programme de filets sociaux Jigisemejiri »

Rappelons au passage que les régions de Ségou et de Mopti ont 5 000 nouveaux bénéficiaires  chacune sur les 25 000 bénéficiaires ajoutées au programme. Cela permettra au programme de dépasser les 100 000 ménages bénéficiaires de transferts monétaires au niveau du Mali d’ici l’horizon de quatre ans.

Source : Jigisemejiri

 

 

 

 

18ème Session Ordinaire Du Comité Technique National (CTN) Du Programme De Filets Sociaux JIGISEMEJIRI  

Comme chaque trimestre, le comité technique national du programme de filets sociaux Jigisemejiri a organisé sa 18ème session ordinaire dans la cité des balanzans les 26, 27 et 28 septembre 2019 dans la salle Kalanblo du Motel Savane de Ségou.

La session a été coprésidée par le coordinateur du programme « Jigisemejiri », le Directeur Régional du Développement Social et de l’Économie Solidaire de Ségou (DRDSES), le Directeur National de la Protection Sociale et de l’Économie Solidaire (DNPSES).

L’objectif de cette 18ème session était de faire le point des activités d’achèvement du financement initial et de dégager le niveau de mise en œuvre des nouveaux financements ainsi que des diverses collaborations en cours. Elle marque la fin des premiers financements et le démarrage du nouveau financement de la deuxième phase du programme.

Le CTN est l’organe technique de conception, de la gestion, et de la supervision du programme de Filets Sociaux JIGISEMEJIRI.

A la cérémonie d’ouverture de la session, le représentant du gouverneur de la région de Ségou dans son discours, a salué la régularité dans l’organisation trimestrielle des sessions du CTN du programme. Il a aussi indiqué que le programme sera très prochainement dans le cercle de Macina et Ségou en plus des cercles de Bla, Tominian et Baraouéli.

Le coordinateur de Jigisemejiri a rappelé que cette session a été l’occasion de faire le point des activités : « notamment le travail mené par le programme par composante. De voir l’état de mise en œuvre des différents financements prévus sur la période 2019 – 2022. Et ensuite faire le point de certains aspects de collaboration que nous avons avec les différents partenaires, qui sont le PAM, la FAO, la Banque mondiale et ceux qui ont suivi financièrement le programme sur la période de quatre années. »

L’Agence Nationale d’Assistance Médicale ( ANAM) représenté par Dr Hassane TANGARA  a expliqué la collaboration entre jigisemejiri et  l’ANAM en ces termes : «  Nous avons un apport dans la mise en œuvre du programme. C’est vrai, Jigisemejiri est un programme de lutte contre la pauvreté, et nous intervenons dans le cadre de la protection sociale. Nous offrons des soins aux bénéficiaires de jigisemejiri, qui sont enregistrés dans le fichier de jigisemejiri. Et nous exploitons ce fichier pour pouvoir  immatriculer  au niveau de notre structure. »

A noter que les résultats attendus à l’issue de la 18ème session du CTN ont été atteints  dans l’ensemble, notamment le compte  rendu de

la 17ème session du CTN a été validé ; la situation des activités de clôture des financem

ents (FA1) a été présentée et les solutions ont été prodiguées sur les blocages majeurs rencontrés ; les perspectives 2019-2023 du programme ont été partagées ; les préparatifs de la rencontre annuelle de la COP 2020 ont été partagés ; et enfin les acteurs ont été informés sur les processus de NEXUS, le Socle de protection Sociale, la Protection Sociale Adaptative et  le RSU.

La session a été marquée par un match de football qui a opposé la CTN et la CCR.

Source : Jigisemejiri

Le Premier ministre dans la Région de Mopti : GESTE DE SOLIDARITÉ ET ÉCOUTE ATTENTIVE À YOUWAROU

Après avoir remis 320 tonnes de céréales aux populations, le chef du gouvernement a présidé une rencontre avec les forces vives du cercle qui ont évoqué des problèmes d’eau, d’électricité, d’insécurité, d’emploi des jeunes

Pour la dernière étape de sa tournée en 5è région, le Premier ministre, Boubou Cissé, était lundi à Youwarou où il s’est prêté au même exercice que dans les autres localités visitées. Accompagné d’une forte délégation composée de membres du gouvernement et de ses collaborateurs, le Premier ministre a été accueilli à son arrivée par les autorités politiques et administratives de Youwarou.

Il a ensuite rendu visite au chef de village Ibrahima Sory Thiaw à qui il a expliqué l’objectif de sa visite, avant d’assister à la remise symbolique de transferts monétaires à dix bénéficiaires du programme de filets sociaux « Jigisemejiri ». Un programme dont l’objectif est de mettre en place des transferts monétaires ciblés pour les ménages pauvres et souffrant d’insécurité alimentaire.

Le coordinateur national du programme, Mohamed Ali Sacko, a indiqué qu’à Youwarou, ce sont 462 ménages qui sont en train de recevoir leurs transferts monétaires en raison de 120.000 Fcfa par ménage pour un montant total de 55 millions Fcfa.

Le Premier ministre a ensuite remis 320 tonnes de céréales aux populations, avant de présider une rencontre avec l’ensemble des forces vives du cercle. Lors de cette rencontre, la représentante de la Cafo (Coordination desassociations et ONG féminises du Mali) a indiqué que c’est grâce à la présence d’un camp militaire dans la ville que les femmes parviennent à mener certaines activités génératrices de revenus. «Les femmes de Youwarou font du jardinage et la transformation des produits locaux», a-t-elle dit, tout en sollicitant le soutien de l’ONG Agir de la Première Dame Keïta Aminata Maïga aux femmes de Youwarou qui vivent dans la précarité, car n’ayant aucune structure de microfinance où elles peuvent avoir des prêts. Globalement, les préoccupations formulées par les populations ont trait au problème d’eau, d’électricité, d’insécurité, d’emploi des jeunes.

BILAN POSITIF – Dr Boubou Cissé a d’abord transmis les salutations du président de la République aux populations de Youwarou. Il a exprimé la préoccupation de ce dernier pour la situation qu’elles traversent, ajoutant qu’il est en tournée dans les Régions de Mopti et de Ségou pour le retour de la paix.

Selon le Premier ministre, cette visite a déjà produit de bonnes nouvelles avec la signature d’accords de paix à Macina et Djenné. Aussi, les populations de Macina ont-elles témoigné que leurs animaux ont commencé à traverser le fleuve, ce qui n’était pas possible depuis trois ans.

Le chef du gouvernement a rendu hommage aux gouverneurs, préfets, sous-préfets et aux militaires qui sont en train de faire le travail de l’Etat, tout en invitant les populations à les aider dans ce sens. Il a promis que toutes les préoccupations soulignées par les populations seront prises en charge.

En outre, Dr Boubou Cissé a donné l’assurance aux femmes de Youwarou qu’il trouvera des astuces pour que les militaires sur place payent les produits quelles transforment. Il a promis d’examiner les préoccupations liées à l’électricité, l’eau, l’agriculture, l’accès aux engrais.

Le Premier ministre a jugé que le bilan de cette tournée est assez positif. «Il y a une envie certaine de la part de l’ensemble des communautés et localités qu’on a visitées d’aller vers une paix, la sécurité dans la Région de Mopti et partout au Mali. La dynamique est en cours et est en train d’être encouragée par le gouvernement et le président de la République », a indiqué Boubou Cissé qui a ensuite souligné que les populations lui ont fait part de différentes préoccupations pour lesquelles, les autorités sont en train de trouver des solutions rapides. Selon lui, pour que la paix et la sécurité reviennent, il faut que les populations puissent vivre dans la quiétude, sans le souci du manger pour demain, mener des activités qui peuvent leur générer le minimum de revenus pour qu’elles puissent assurer leurs besoins les plus élémentaires.
Pour le Premier ministre, les premières réponses qui ont été apportées par le gouvernement ont été bien accueillies. Il s’agit de la campagne de distributions gratuites de vivres. D’après lui, la Région de Mopti a bénéficié de 6000 tonnes de vivres reparties entre les huit cercles.

«Chacune des localités où on avait identifié des populations vulnérables en ont bénéficié et ont certifié l’avoir reçu. Cela leur a permis d’être dans un état d’esprit positif. Aussi, cela a créé une lueur d’espoir à l’ensemble des populations que nous avons rencontrées», a-t-il ajouté.

Un autre dispositif dont le chef du gouvernement a parlé est le projet « Jigisemejiri » à Youwarou dont l’objectif est d’aider certaines couches vulnérables de la population à avoir un capital minimum et un fonds de roulement pour concevoir des activités qui puissent leur ramener des revenus. A Youwarou, précise-t-il, un peu plus de 460 personnes en ont bénéficié et chacune d’entre elles a reçu l’équivalent de 120.000 Fcfa.

Pour Dr Boubou Cissé, «ce bilan positif et encourageant ne doit pas nous faire oublier que la situation reste toujours fragile». Il a promis de continuer le travail pour convaincre les uns et les autres de laisser tomber les armes, d’entrer dans un processus de paix, de cohésion et de développement pour le bien de l’ensemble des populations maliennes. Avant de quitter Youwarou, le Premier ministre a partagé un repas avec les militaires dans leur camp. C’est hier en fin de matinée que Dr Boubou Cissé a quitté Mopti.

Envoyé spécial
Dieudonné DIAMA

Source : L’Essor

Kayes : LE PDAZAM POUR AMÉLIORER LES MOYENS DE SUBSISTANCE DES MÉNAGES RURAUX

Le Projet de développement de la productivité et de la diversification agricole des zones arides du Mali (PDAZAM) a été officiellement lancé le 12 juillet 2019 dans la région de Kayes. Ici, le programme couvrira 2.630 ménages des cercles de Diéma, Nioro et Yélimané en transferts monétaires sociaux de 15.000 Fcfa par mois et 1960 ménages en transfert monétaire productif de 250.000 Fcfa.

La mise en œuvre de ces transferts monétaires sera soutenue par des mesures d’accompagnement qui visent à inciter les ménages bénéficiaires à investir dans les domaines de la santé et de l’éducation. Le coût total du projet est estimé à 34,410 milliards de Fcfa.

La zone d’intervention du projet couvre 12 cercles des quatre régions (Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti). Ces régions ont été identifiées comme des zones avec un potentiel agricole important inexploité qui, en même temps, manquait d’investissements et souffrait de vulnérabilité au niveau des villages.

Conformément aux clauses du protocole de collaboration entre le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Economie et des Finances, la mise en œuvre d’une partie du projet a été confiée à l’Unité technique de gestion du programme de filets sociaux «Jigisemejiri» (UTGFS).

Ce choix s’appuie sur l’expérience du projet «Jigisemejiri» qui, en plus de construire le registre social unifié du Mali, effectue des transferts monétaires sociaux aux ménages pauvres et vulnérables dans plusieurs localités du pays.

En effet, le Programme de filets sociaux «Jigisemejiri» existe depuis cinq ans. Durant la première phase de sa mise en œuvre, il est intervenu dans plus de 130 communes du Mali, en effectuant des transferts monétaires à plus de 74.000 ménages pauvres et en encadrant plus de 250.000 ménages sur différentes thématiques de mesures d’accompagnement et en finançant plus de 10.000 activités génératrices de revenus.

«La mise en œuvre de ce projet permettra sans nul doute d’améliorer significativement les conditions de vie des ménages bénéficiaires à travers les transferts monétaires et les mesures d’accompagnement envisagées. Je vous engage tous à une synergie d’actions afin que les résultats escomptés du projet soient atteints», a déclaré le directeur de cabinet du gouverneur de Kayes, Meïssa Fané, qui a présidé la cérémonie.
Il faut rappeler que le gouvernement a institutionnalisé depuis 2013 l’assistance financière aux ménages pauvres et vulnérables à travers la mise en place du Programme national des filets sociaux « Jigisemejiri».

L’Etat, avec le soutien de la Banque mondiale, a fait du projet «Jigisemejiri» la pierre angulaire du développement de son système de protection sociale.
D’après le coordinateur du Programme de filets sociaux «Jigisemejiri», Mamoud Aly Sako, le PDAZAM ambitionne d’améliorer les moyens de subsistance des ménages ruraux afin d’assurer leur sécurité alimentaire et d’offrir des opportunités d’amélioration de la productivité et de la résilience.

Bandé M. SISSOKO
AMAP-Kayes
L’ESSOR

Développement de la productivité agricole des zones semi arides : LANCEMENT D’UN PROJET DE PLUS DE 34 MILLIARDS DE FCFA

Financé à plus de 34 milliards de Fcfa, le Projet de développement de la productivité et de la diversification agricole des zones semi arides du Mali (PDAZAM) a été lancé mercredi dernier à Koulikoro, en présence du directeur de cabinet du gouverneur Sékou Samaké et du coordinateur du projet Mahmoud Ali Sako. La cérémonie a été l’occasion pour informer et sensibiliser les responsables régionaux et locaux sur les objectifs, les composantes et les conditions de mise en œuvre du PDAZAM dans les régions de Kayes et Koulikoro et d’engager le processus d’appropriation par les responsables régionaux et locaux.

Le coordinateur du projet Mahmoud Ali Sako a expliqué que le PDAZAM est un vaste projet qui s’inscrit dans le cadre d’une vision stratégique pour le développement rural et agricole au Mali.

Il vise à assurer une amélioration de la productivité agricole et la résilience des producteurs dans sa zone d’intervention, conformément aux prescriptions de la loi d’orientation agricole et de la politique de développement agricole 2013 et du plan national d’investissement du secteur agricole qui promeut, entre autres, la création d’un socle de protection sociale au Mali à travers une amélioration de la productivité des ménages pauvres et vulnérables, la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

«Le changement climatique et la pression humaine croissante posent des défis pour l’agriculture dans l’environnement tropical semi aride du Mali. Le combat de la croissance et la réduction de la pauvreté en Afrique et particulièrement au Mali relève des défis et améliorations de la productivité agricole, des infrastructures, de l’inclusion sociale et de la résilience des ménages face aux chocs climatiques et environnementaux », a détaillé Mahmoud Ali Sako, ajoutant que ces contraintes influent sur les conditions de vie des ménages ruraux et particulièrement sur celles des ménages pauvres en zones arides.

Selon le directeur de cabinet du gouverneur Sékou Samaké, le PDAZAM a pour ambition d’améliorer les moyens de subsistance des ménages ruraux des zones arides au Mali pour assurer leur sécurité alimentaire et offrir des opportunités d’amélioration de la productivité et de résilience. Il a indiqué que la zone d’intervention du projet couvre des communes choisies dans 12 cercles sélectionnés de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti. Les communes ciblées en 2ème région sont Guihoyo, Mansantola, Sagabala dans le cercle de Kolokani, Bancoumana, Bossofala, N’Tjiba (dans le cercle de Kati), Dilly, Nara, Ouagadou, Gueniébé (dans le cercle de Nara).

Le projet comprend trois composantes : appui à l’amélioration de la productivité et de la résilience des populations bénéficiaires ; infrastructures productives au niveau communautaire et appui institutionnel, gestion de crise et coordination de projet.

L’objectif de la composante 1 est d’améliorer la résilience des ménages en fournissant des interventions combinées y compris les transferts monétaires aux ménages pauvres et vulnérables pour augmenter leur consommation et faire face aux chocs saisonniers entre autres. Elle s’appuie sur l’expérience du projet « Jigisemejiri », en plus de construire le registre social et de fournir des transferts monétaires. Elle encourage également le changement de comportement. Aussi parmi les 20.000 ménages qui seront identifiés au registre social unifié, 12.000 vont recevoir comme transfert monétaire social 15.000 Fcfa par mois avec des paiements bimensuels de 30.000 Fcfa et ou trimestre de 45.000 Fcfa.

Aussi, le transfert monétaire productif d’un montant unitaire de 250.000 Fcfa sera octroyé à 9.600 ménages identifiés parmi 12.000 ménages. Le directeur de cabinet Sékou Samaké a invité les acteurs à s’approprier ce projet pour sa réussite en 2è région, avant de remercier les partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale pour ses appuis variés et constants.

L’ESSOR; Lundi 15 juillet 2019
Amadou MAIGA
AMAP-Koulikoro

« Jigisemejiri » : Les apports du programme dans le cercle de Kita

Les responsables du programme des filets sociaux « Jigisemejiri » ont organisé le jeudi 2 mai 2019, en collaboration avec le comité local de coordination, une visite de terrain de la presse dans le cercle de Kita. Au total, 4 Villages de 2 communes ont été visités, avec dans chaque localité, des témoignages gratifiants des bénéficiaires sur les apports du programme dans leurs vies.

Le programme « Jigisemejiri » intervient dans 12 communes sur les 33 que compte le cercle de Kita. Il s’agit de Benkadi-Founia, Kita-Ouest, Bendougouba, Kokofata, Boudofo, Tambaga, Makono, Gadougoul, Koulou, Koutouba, Kita Urbain et Kita-Nord.

Mais pour cette visite, seuls les deux premiers communes étaient concernées, à savoir celles de Benkadi-Founia et Kita-Ouest qui renferment respectivement les villages de Founia-moribougou et Doumba ainsi que Kofeba et Madila.

Concernant les grandes réalisations du programme « Jigisemejiri » dans le cercle de Kita, d’importants travaux sont à souligner.

Pour le volet des transferts monétaires, 2709 personnes en ont bénéficié dans 11 communes pour un montant global de 975.240.000 FCFA, après trois ans de mise en œuvre.

Quant aux mesures d’accompagnements, plusieurs campagnes de sensibilisation sur les thèmes tels que l’utilisation judicieuse des transferts monétaires, l’allaitement maternel exclusif, l’hygiène et l’assainissement ont été menées à l’endroit des populations bénéficiaires.

Le volet PNP (Paquet Nutritionnel Préventif) dont l’objectif principal est de contribuer à la prévention de la malnutrition a ciblé les enfants de 6 à 59 mois, les femmes enceintes et celles allaitants. Dans ce cadre, quatre distributions ont été réalisées dans 50% des communes de Gadougoul et Kita Ouest.

334 bénéficiaires des transferts monétaires dans les communes de Benkadi-Founia et Kokofata ont également bénéficié des AGR (Activités Génératrices de Revenus) de type maraichage, élevage, aviculture et commerce, pour un montant total de 40.080.000 FCFA.

Enfin, pour le volet HIMO (Travaux de Hautes intensité de Main d’œuvre), 40 micro-projets impliquant 2000 bénéficiaires ont été retenus dans les communes de Kita-Ouest, Tambanga, Benkadi-Founia et Kita nord.

« L’intervention du programme « jigisemejiri » dans le cercle de Kita est à saluer. Depuis son arrivée à maintenant,, il a permis de réduire considérablement le niveau de pauvreté de certaines populations dans le cercle », se réjouit Boubacar Diarra, président du comité de coordination locale du programme « Jigisemejiri » dans le cercle de Kita.

Appréciations des bénéficiaires

Les populations bénéficiaires des localités visités ont tous témoigné des apports du programme « jigisemejiri » et de son impact sur leur bien-être.

« Je ne saurai remercier assez Jigisemejiri. C’est grâce à ce programme que j’ai pu commencer mon jardin avec les 120.000 reçus. Les bénéfices que je fais me permettent de garder ma dignité de chef de famille et cela évite à mes enfants de se jeter dans des aventures en traversant la mer », confie Makadian Keita, maraicher dans le village de Doumba.

« J’ai commencé l’élevage grâce à l’appui de « Jigisemejiri ». Cela marche très bien pour moi. J’arrive à payer la scolarité de mes enfants, j’assure mes nourritures journalières et je parviens à soigner ma famille », témoigne Fatoumata Souko. Pour elle, « Jigisemejiri » lui a apporté une aide capitale et elle demande que l’ensemble du village puisse en bénéficier d’avantage.

Le programme « Jigisemejiri », c’est aussi des mesures d’accompagnements qui visent les changements de comportements des populations.

« Jigisemejiri » nous a enseigné comment bien entretenir nos familles, être propre, bien éduquer nos enfants et leur établir une acte de naissance », affirme Mamadou Keita.

« Nous demandons à « Jiisemejiri » de continuer par nous aider, nous les femmes allaitants. Nous leur remercions de leur générosité. La poudre qu’on nous distribué pour la bouillie nous aide beaucoup. Même quand l’enfant pleure et que nous lui en donnons, il se calme immédiatement », déclare Matou Souko, femme allaitant du village de Madila.

Le programme « Jigisemejiri » ou « Arbre de l’espoir » est une réponse de la Banque mondiale au gouvernement malien en 2013 pour lutter contre l’extrême pauvreté à travers le Mali. Il est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 35 milliards FCFA et a pour objectif majeur de répondre aux besoins immédiats et permanents des ménages en pauvreté chronique et en vulnérabilité.

Par Germain Kenouvi

Source : Journal du Mali