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: Actualité

Lancement de distributions des PNP dans la commune de Kofeba

Le vendredi 27 Octobre 2017, s’est tenu dans la commune rurale de Kofeba (Cercle de Kita), le lancement officiel de la sous composante Paquets Nutritionnels Préventifs (PNP); sous la présidence du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique Pr Samba Ousmane SOW.

Pour rappel la composante PNP est une intervention pilote et complémentaire aux séances de MA axée sur la nutrition. Elle vise à distribuer des dotations régulières de paquet nutritionnel préventif et à contribuer ainsi à la prévention de la malnutrition des enfants, des femmes enceintes et des femmes allaitant.

Vingt (20) communes parmi les 106 ont été identifiées pour recevoir cette opération pilote avec le soutien technique des responsables des CSRéf, CSCOMs et SLDSES. Dans chacune des Communes concernées par cette intervention, les ONGs partenaires ont procédé au recensement global des groupes cibles bénéficiaires (enfants de 06-59 mois, femmes enceintes, femmes allaitant).

Les résultats préliminaires estiment à environ 100.000 bénéficiaires des prochaines distributions du PNP. Dans les villages sélectionnés, des campagnes d’information suivie des séances de démonstration culinaire aviseront au préalable les bénéficiaires que des PNP seront distribués à tous les enfants âgés de 06 à 59 mois, aux femmes enceintes et aux femmes allaitant.

En Mai 2017, l’UTGFS a conclu avec le PAM l’acquisition pour une année de 2067 Tonnes de farine enrichie dont 1267 tonnes de Super-Céréale plus plus (CSB++) pour les enfants de 06-59 mois et 800 tonnes de Super-Céréale plus (CSB+) pour les femmes enceintes et femmes allaitant.

Source : Jigisemejiri

9ème Session du Comite National de Pilotage du Programme « Jigisemejiri »

Le Mercredi 29 Novembre 2017, s’est tenu dans la salle de conférence de Maeva Palace, la 9ème Session du comité national de pilotage du programme « Jigisemejiri » sous la présidence de Mme SIDIBE Zamilatou CISSE Secrétaire Générale du Ministère de l’Économie et des Finances.

 

A l’ordre du jour :

  • présentation du rapport d’activité du programme au 30 Septembre 2017
  • présentation et validation du plan de travail et budget annuel (PTBA) de l’année 2018
  • présentation du plan d’audit interne
  • divers …

Capitalisation et programmation des activités du programme pour l’année 2018

Du 02 AU 03 Novembre 2017, s’est tenu dans la salle de conférence de l’hôtel cinquantenaire à Sikasso, l’atelier annuel de capitalisation et de programmation des activités de 2018 du programme de filets sociaux « Jigisemejiri » sous la présidence de Mr Abdoulaye DIABATE Conseiller Technique du MSAH.

Le programme de Filets Sociaux Jigisemejiri a démarré depuis le dernier trimestre 2013 par les opérations de sensibilisation, de ciblage et d’enregistrement des bénéficiaires du programme. En 2014, les premiers transferts monétaires ont commencé par les communes pilotes de Bamako et de Sikasso, puis le programme s’est déployé progressivement sur les autres régions. En 2017, le programme devrait boucler les paiements des TM dans plusieurs des zones d’intervention.

Dans le cadre des mesures d’accompagnement les activités ont globalement démarré en 2015 pour les régions de Sikasso, Koulikoro, Kayes et le District de Bamako. Par contre pour les régions de Ségou et de Mopti les opérations ont plutôt commencé en 2016.

Les ONGs ont conduit sur la base des planifications thématiques les activités de communication. Les thèmes conduits au cours de cette période concernent la stratégie Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant, la promotion de la petite enfance, le développement des AGR….

En Septembre 2017 le programme couvrait 110 communes bénéficiaires sur l’ensemble du territoire national, notamment dans les régions de Koulikoro, Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou ainsi que le District de Bamako. Les nouvelles zones concernent les Cercles de Gao et de Niafunké.

En 2017, les activités des nouveaux financements (FA de la DFID et du Gouvernement) ont permis d’entreprendre les composantes du programme de 03 à 05 et de d’étendre les zones d’intervention aux Cercles de Yanfolila, Yélimané, Koulikoro et Banamba.

Afin de mesurer le chemin parcouru, de capitaliser les expériences acquises et de programmer les activités à mettre en œuvre en 2018.

Source: Jigisemejiri

Lancement des 1ers paiements du Programme Gouvernemental de Filets Sociaux (PGFS) dans la commune rurale de Diafounou Diongaga (cercle de Yélimané).

Le 23 Novembre 2017, s’est déroulé dans la commune de Diongaga, la cérémonie de lancement des 1ers paiements du PGFS, sous la présidence du Préfet du cercle de Yélimané.

Ce lancement visait à informer les populations et les autorités nationales, régionales et locales du démarrage effectif des activités du Programme Jigisemejiri dans l’ensemble des 15 communes nouvelles du PGFS, notamment le paiement des transferts monétaires trimestriels et le démarrage des séances des mesures d’accompagnement.

La mise à l’échelle du Programme de filets sociaux au bénéfice des ménages pauvres et vulnérables de tout le Mali reste le défi majeur à relever pour une meilleure équité de l’action gouvernementale. C’est dans ce cadre que le Gouvernement du Mali a mis en place, dans le budget D’État, une ligne budgétaire pour financer ce projet qui sera appelé « Projet Gouvernemental de Filets Sociaux» en abrégé PGFS. Il sera mis en œuvre par le Programme de Filets Sociaux Jigisemejiri. Les objectifs du PGFS seront alignés sur ceux du Programme National de Filets Sociaux Jigisemejiri.

Source : JIGISEMEJIRI

Programme de filets Sociaux « Jigiseme Jiri » : 4, 900 milliards pour le second semestre 2014

La deuxième session du Comité National de pilotage du Programme de Filets Sociaux ‘’Jigiseme Jiri’’ a eu lieu, le 13 août 2014 à l’hôtel Salam. C’est un budget prévisionnel de d’environ 4, 900 milliards que le Projet devrait mobiliser au cours du second semestre 2014.

La rencontre a réuni la présidente du Comité National du Projet, Mme Sidibé Zamilatou Cissé, son coordinateur, Mahmoud Sako et de nombreux participants.

Au cours de cette session, les participants auront à examiner deux importants documents du Programme. Il s’agi du rapport d’exécution du 1er semestre 2014 et du Plan d’Action actualisé du 2ème semestre 2014.

En effet, l’instabilité socioéconomique du Mali ces trois dernières années a profondément affecté la population malienne, en réduisant le bien-être général de la majeure partie de la population. La détérioration des conditions de vie a accru la demande en programme de filets sociaux. Ainsi, le Gouvernement du Mali, pour protéger la population face aux chocs futurs, a pris des mesures  importantes en vue de l’édification d’un système de filets sociaux.

Selon la présidente du Comité National de Pilotage, Mme Sidibé Zamilatou Cissé, c’est à la demande du Gouvernement du Mali, que le programme de filets sociaux Jigiseme Jiri a été financé par la Banque mondiale sous forme de don, pour répondre aux nombreuses crises qui ont frappé notre pays.

« Le Gouvernement du Mali accorde un intérêt particulier à ce programme qui est la première opération de transfert monétaire d’envergure nationale ciblant les ménages les plus pauvres et souffrant d’insécurité alimentaire au Mali », a-t-elle souligné.

Du 1er janvier au 30 juin 2014, le Programme a démarré les transferts monétaires en faveur des bénéficiaires des 3 communes pilotes du programme, à savoir la commune III du District de Bamako ; la commune de Boura à Yorosso et la commune de Kébila à Kolondiéba. Ainsi, au cours du semestre, environ 5000 ménages ont bénéficiés de 2 transferts monétaires chacun.

Par ailleurs, sur une prévention budgétaire semestrielle de 944 248 410 F CFA, le montant  total décaissé et justifié au cour du 1er semestre 2014 est estimé à 667 562 35 F FCFA, soit un taux d’exécution budgétaire de 70,70%.

« Le Plan d’action actualisé du 2ème semestre est un extrait du Programme de travail et du budget annuel 2014 BTPA 2014. Il donne une indication sur le calendrier et le coût de leur mise en œuvre, ainsi que les résultats attendus », a expliqué Mme Sidibé.

Signalons que pendant ce second semestre, le Programme va entamer sa phase d’extension avec le lancement du Programme à Ségou, Mopti et Gao. La période sera surtout marquée par le paiement à grande échelle des transferts monétaires à plus de 33.000 ménages supplémentaires dans toutes  les régions de Sikasso, Koulikoro et Kayes par le Programme.

Adama DAO

 Maliweb

Les filets sociaux au Mali : protéger les plus démunis et renforcer la résilience

LES POINTS MARQUANTS
  • Un atelier sur la protection sociale, organisé par la Banque mondiale au Mali, a réuni les représentants de services étatiques, de bailleurs de fond et d’organisations internationales.
  • Confrontée à plusieurs crises, la population malienne est vulnérable, et nombreux sont ceux qui peinent à trouver des moyens de subsistance.
  • Depuis 2013, la Banque mondiale soutient un projet d’urgence de filets sociaux qui fournit des allocations ciblées à 62 000 ménages.

BAMAKO, le 3 août, 2015—Les filets sociaux sont-ils efficaces ? Tel était le sujet débattu lors d’ateliers organisés par la Banque mondiale à Bamako les 22 et 23 juin. Rassemblant des représentants issus de services étatiques et d’organisations humanitaires et de développement maliens, ces journées de partage ont offert l’opportunité de passer en revue les différentes approches et stratégies mobilisées pour déployer des programmes de filets sociaux dans le pays.

Face aux crises dans le Sahel—catastrophes naturelles, incertitude politique et économique, mise à mal des moyens de subsistance—la population malienne est vulnérable, surtout les plus pauvres. Dans beaucoup de villages maliens, chaque jour donne lieu à une lutte pour la survie.


« « Le jour où j’ai reçu cet argent, ce fut un fort soulagement car j’étais très endettée. J’ai remboursé toutes mes dettes  »

Togorotien Sacko

Bénéficiaire du Projet d’urgence de filet sociaux (Jigiséméjiri)


« Nous mangeons ce que nous trouvons, au jour le jour. En dépit de mes efforts, ce n’est pas toujours suffisant », déplore Sira Coulibaly. Mme Coulibaly habite dans le village de Koulouniko et vit de la vente du bois de chauffe. Le fait de pouvoir manger dépend de sa recette journalière. Afin d’atténuer la pauvreté et l’insécurité alimentaire, la Banque mondiale et le gouvernement du Mali ont mis en place un projet d’urgence de filets sociaux à hauteur de 70 millions de dollars. Connu sous le nom JIGISEMEJIRI, « l’arbre de l’espoir » en langue bambara, il s’agit de distribuer des allocations ciblées à 62 000 ménages dans 106 communes, victimes d’insécurité alimentaire. « Ce projet construit les piliers d’un système national de protection sociale au Mali », indique Mahmoud Sako, coordinateur du projet.

Les bénéficiaires ont constaté l’impact positif du projet, et rappellent le besoin d’un système de protection permanent des ménages en situation de pauvreté et d’insécurité alimentaire chronique.

« Le jour où j’ai reçu cet argent, ce fut un fort soulagement car j’étais très endettée. J’ai remboursé toutes mes dettes », explique Togorotien Sacko du village de Koulouniko, dans  la région de Koulikoro, située au sud du pays.  « Le travail de nos enfants ne nous permet pas de couvrir les besoins de la famille. Les temps sont durs », ajoute-t-elle.

Mme Coulibaly a acheté des céréales pour la famille : « J’ai reçu 30 000 francs CFA grâce au projet, ce qui m’a beaucoup soulagée. »

Les principales thématiques discutées lors de l’atelier comprenaient de l’ancrage institutionnel ; du registre social ; du ciblage ; des modalités de paiement et des mesures d’accompagnement des allocations pour améliorer le capital humain des enfants.

Selon les échanges de l’atelier, un système national de filets sociaux gagnerait notamment à s’appuyer sur les actions ponctuelles d’assistance humanitaire, créant ainsi des passerelles entre urgence et développement, tout en prenant en compte les contraintes spécifiques du terrain en termes d’accès, de distances et de peuplement.

En cas de choc ponctuel, le système pourrait idéalement se déployer à grande échelle afin d’assister rapidement les ménages vulnérables, impliquant une bonne coordination entre les services étatiques, bailleurs de fond, organisations non gouvernementales et organisations internationales. Les interventions iraient au-delà des seules allocations pour intégrer aussi le développement du capital humain, la nutrition et la résilience des ménages.

Les participants ont estimé qu’il était important de réaliser des actions en faveur de la nutrition, telle que la distribution d’un complément alimentaire pour les membres les plus vulnérables des ménages (jeunes enfants,  femmes allaitantes et femmes enceintes), composé des farines enrichies, idéalement produites localement.

En ce qui concerne le renforcement de la résilience des ménages, les participants ont misé sur des séances de sensibilisation spécifiques sur l’épargne, les activités génératrices de revenus (AGR), les institutions de microfinance et les travaux à haute intensité de main d’œuvre.