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: Actualité

Programme de filets sociaux Jigisèmèjiri : DES RÉSULTATS SATISFAISANTS ET DES DÉFIS À RELEVER

Le programme de filets sociaux «Jigisèmèjiri» a tenu, hier, la 12ème session de son Comité national de pilotage à l’Hôtel Sheraton de Bamako. C’était en présence du coordinateur du programme, Mahmoud A. Sako. La session avait pour objectif de faire le bilan du programme depuis son démarrage en août 2013. En fait, à cette date, il avait bénéficié d’un financement de don de 70 millions de dollars US de la Banque mondiale, soit plus de 35 milliards de Fcfa. Après évaluation à mi-parcours en 2016, le programme a bénéficié d’autres ressources, notamment d’un fonds de 10 millions de dollars US du Département du développement international de la Grande Bretagne, mobilisé à travers la Banque mondiale pour la mise en œuvre de programmes de filets sociaux en 2017-2019. Le deuxième financement est relatif aux allocations du budget d’Etat pour la mise en œuvre du Projet gouvernemental de filets sociaux. Le programme en question concerne les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et le district de Bamako. Il intervient dans les domaines de l’agriculture, de la micro finance et de la santé.

Cette 12è session s’est penchée sur l’examen et l’approbation du rapport d’activités au 31 décembre 2018, les amendements du manuel des opérations de MA, AGIR et HIMO (Haute intensité de main d’œuvre), et les amendements du manuel des procédures administratives, financières et comptables ainsi que le rapport d’audit… La présidente du Comité de pilotage, Mme Barry Aoua Sylla, a indiqué que l’année 2018 a été marquée par la fin des opérations de paiements des transferts monétaires dans plusieurs localités. Ainsi, le nombre de bénéficiaires de ces transferts a diminué de 34.224 ménages en début d’année à 19.837 ménages au 4ème trimestre. «Parallèlement, les activités de mesures d’accompagnement ont pris fin dans les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro et Bamako», a-t-elle ajouté.

En outre, le programme a effectué, pendant la période sous revue, les 2è, 3è et 4è distributions de paquets nutritionnels préventifs. Au total, 1.627 tonnes de farines ont été distribuées aux enfants et aux femmes enceintes et allaitantes dans 20 communes pilotes des 5 premières régions du Mali.

«Dans l’ensemble, sur des prévisions estimées à 13,331 milliards de Fcfa, les réalisations ont été de 9,512 milliards de Fcfa au 31 décembre 2018, soit un taux d’exécution de PTBA-2018 de 61,1%», a précisé la présidente du Comité de pilotage, ajoutant que ce taux est jugé satisfaisant, même s’il est en deçà du taux d’exécution de 2017 qui avait atteint 77,05%. Cette baisse de performance, a-t-elle expliqué, est surtout liée aux difficultés de mobilisation des ressources de l’Etat en 2018 et aux retards accusés dans la mise en place des chantiers HIMO. En 2018, à la demande du gouvernement, la Banque mondiale a accordé au Mali une rallonge de 54,4 millions de dollars US pour assurer l’extension du programme Jigisèmèjiri à d’autres localités et poursuivre ses activités jusqu’en 2022.

Par ailleurs, Mme Barry Aoua Sylla a noté que les défis à relever sont encore nombreux. «Mais au regard de l’intérêt suscité par le programme dans les différents localités du pays, nous n’avons plus droit à éteindre le flambeau de l’espoir auprès de ménages pauvres et vulnérables du Mali», a-t-elle dit. Au nom du ministre de l’Economie et des Finances, elle a témoigné de toute l’importance que le gouvernement accorde à la mise en œuvre de ce programme, avant de remercier les différents partenaires techniques et financiers qui l’accompagnent, principalement la Banque mondiale.

Mohamed Z. DIAWARA

Source : Journal L’ESSOR

Signature du Protocole de Collaboration entre la FAO et le Programme « Jigisemejiri »

Le Lundi, 04 Mars 2019 s’est tenue dans la salle de réunion du programme de filets sociaux « Jigisemejiri », La cérémonie de signature du protocole de collaboration sur le projet pilote dénommé « CASH+ » entre L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) représenté par M. Amadou Allahoury DIALLO Résident pays de la FAO et le Programme « Jigisemejiri » représenté par M. Mahmoud Ali SAKO Coordinateur du programme

Visite de terrain des délégations de partenaires techniques et financiers de l’IDA, de l’AFD et du GIZ dans le Cercle de Barouéli

Dans le cadre du développement des Activités Génératrices des revenus (AGR) et des travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), une mission de supervision conduite par les PTF (l’Association Internationale de Développement IDA, l’Agence Française de Développement  AFD, l’Agence allemande de coopération internationale GIZ) a été réalisée le jeudi 28 février 2019 dans la commune rurale de Sanando (Cercle de Barouéli)

L’objectif de la mission était de faire un diagnostic organisationnel pour comprendre le suivi et l’enregistrement de la progression des programmes par les équipes terrain. Ceci permettant, en s’interrogeant sur la façon de mobiliser les acteurs autour d’une vision partagée, en les auditionnant et en analysant les données recueillies, de pouvoir appréhender les changements progressifs que les activités provoquent, ce qui a fonctionné ou non, de cerner le passé et de décider des nouvelles stratégies pour avoir les résultats escomptés.

Apres une visite de courtoisie chez le chef de village de Dioforongo pour les salutations d’usages, la délégation s’est entretenue avec les différents responsables membres des comités de coordination locaux pour des rencontres d’échanges ; Rendue visite aux personnel des partenaires de mise en œuvre ; faire des visites à domicile de ménages bénéficiaires AGR ; faire des rencontres sur les sites prévus pour les travaux HIMO ; faire une rencontre de restitution avec l’ensemble des acteurs.

Source : Jigisemejiri

RENCONTRE ANNUELLE DE CAPITALISATION DES EXPERIENCES ET DE PLANIFICATION DES ACTIVITÉS DU PROGRAMME POUR 2019

Du 17 au 19 Octobre 2018, s’est tenu dans la salle de conférence de l’Hôtel du Cinquantenaire à Sikasso, l’Atelier de capitalisation et de planification des activités du programme « Jigisemejiri », sous la présidence de la représentante du gouverneur de la région.

L’objectif de cette rencontre était de regrouper l’ensemble des acteurs afin d’échanger sur les apprentissages majeurs de la mise en œuvre des activités en 2018 et de définir les planifications requises pour 2019.

Plus spécifiquement il s’agissait au cours de cet atelier de :

  • D’évaluer l’état d’exécution du programme 2018,
  • D’Identifier les défis majeurs, capitaliser les expériences de mise en œuvre des composantes du programmes (TM, MA, PNP, AGR, HIMO) afin de dégager les apprentissages majeurs en la matière,
  • De préparer les activités à programmer en 2018 (TM, MA, PNP, AGR et HIMO) ainsi que le développement du RSU

Les travaux se sont déroulés par des séries de présentations en plénière par les spécialistes de l’UTGFS (Unité Technique de Gestion des Filets Sociaux)  et les Directeurs régionaux ; suivi ainsi des travaux de groupe sur les thématiques suivantes :

Thème 1 : Meilleures pratiques en matière de TM en zone de paix et en zone d’insécurité : Principales contraintes

Thème 2 : Meilleures Thématiques des Mesures d’Accompagnements, y compris les PNP Meilleures pratiques d’animation et d’enquêtes : principales contraintes

Thème 3 : Meilleures pratiques pour le choix du type d’activités AGR et HIMO, processus d’évaluations techniques et environnementales ; Principales contraintes de mise en œuvre

Thème 4 : Meilleures pratiques de Fonctionnement des CCR et CCL, principales contraintes du Système de collecte de données de la PS pour l’opérationnalisation du RSU.

Cette rencontre de Capitalisation a été clôturée par l’organisation d’un match de football par l’UTGFS entre les représentants régionaux et nationaux dans le stade « Babemba Traoré » de Sikasso

Source : Jigisemejiri

MALI : MALI-BANQUE MONDIALE : 98 MILLIARDS DE F CFA POUR TROIS PROJETS DE DÉVELOPPEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE DU PAYS

Le Groupe de la Banque mondiale, représenté par Mme Soukeyna Kane et le Gouvernement du Mali, représenté par son ministre de l’Economie et des Finances, le Dr Boubou Cissé, ont signé le lundi 16 juillet dernier trois accords de financement d’un montant total de 98 milliards de FCFA destiné au développement socio-économique du Mali. Il s’agit du Projet de Développement Agricole des Zones Arides au Mali (PDAZAM) du deuxième Appui Budgétaire Général à la réduction de la pauvreté et à la croissance inclusive et du Projet d’urgence sur les Filets Sociaux « Jiguiséméjiri ». La cérémonie de signature de ces trois accords s’est déroulée dans la salle de conférence du ministère de l’Economie et des Finances en présence du ministre de l’Agriculture.

Le premier accord de financement concerne un appui budgétaire d’un montant d’environ 33,7 milliards de FCFA composé d’un crédit IDA de 24,9 millions d’euros et d’un don IDA de 20,9 millions de droits de tirage spéciaux. Cette opération vise, de manière spécifique, à favoriser la croissance inclusive, soutenir les transferts pro-pauvres et la protection sociale. Elle vise également à soutenir l’opérationnalisation d’une série de réformes dans les domaines du foncier, de l’agriculture, des technologies de l’information et de la télécommunication (TIC), de la micro finance, de l’énergie, de la décentralisation et de la protection sociale.

Quant au deuxième accord, il concerne le financement du Projet de développement agricole des zones arides du Mali pour un montant de 60 millions de dollars, soit environ 33,7 milliards de FCFA composé d’un crédit IDA de 24,9 millions d’euros et d’un don IDA de 20,9 millions de droits de tirage spéciaux. Il s’agit là d’un appui substantiel à la politique sectorielle agricole du Mali telle qu’esquissée dans la Loi d’orientation agricole dont l’objectif est, en l’occurrence, d’accroitre nos capacités de production agricole dans différents sous-secteurs du domaine.

Enfin, le troisième accord intervient pour contribuer à la réponse à la demande sociale, l’accord de financement additionnel du Projet d’urgence sur les filets sociaux «Jiguiséméjiri». Ce projet va bénéficier d’un concours de 54,4 millions de dollars américains, soit environ 30,6 milliards CFA, composé d’un don IDA de 36,2 millions de droits de tirage spéciaux et d’une subvention de 2,4 millions de dollars sur le Fonds fiduciaire multi donateurs. Ce financement additionnel vise à renforcer la capacité du gouvernement du Mali à lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire et à promouvoir le développement dans les zones affectées par les conflits, notamment au centre de la région de Mopti. Tous ces projets s’inspirent des priorités définies dans le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable du Mali (CREDD).

Ainsi, pour Mme Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali expliquera que les réformes soutenues par l’appui budgétaire jetaient les bases d’une croissance économique inclusive tout en améliorant la protection des couches les plus vulnérables. Pour elle, «cet appui va contribuer à faire aboutir des réformes majeures dans le domaine du foncier, de l’énergie, des subventions agricoles, des télécommunications, de la protection sociale et de la microfinance».
Aussi, en réponse au phénomène de sécheresse extrême qui continue de frapper une grande partie de la région du Sahel créant un besoin d’aide d’urgence à des millions de personnes, Mme Kane a expliqué que le PRODAZAM privilégiait les interventions susceptibles d’accroître la résilience des communautés rurales tout en favorisant le développement et la diversification agricole.

Pour elle, ce projet innovant de développement des zones arides au Mali combine des instruments de protection sociale par le biais de transferts monétaires avec la fourniture d’intrants, de services agricoles, et des infrastructures productives et de commercialisation. Ce projet devrait permettre d’améliorer la productivité et la résilience d’au moins 20 000 ménages dans 12 cercles des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et de Mopti.

La représentante résident de la Banque mondiale au Mali n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement du groupe de la Banque mondiale à accompagner le gouvernement du Mali dans la préparation du document de stratégie post CREDD ainsi que sa mise en œuvre au bénéfice des populations.
Quant au ministre malien de l’Economie et des Finances a, dans son discours, rappelé que le Mali va bénéficier du groupe de la Banque mondiale, d’un appui financier de 174, 4 millions de dollars, soit environ 98 milliards de FCFA. Il a également rappelé que le montant cumulé des concours financiers du groupe de la Banque mondiale à notre pays, durant le semestre écoulé, s’élève à 312,2 millions de dollars, soit environ 175,4 milliards de FCFA.

Ce résultat constitue, selon Dr Boubou Cissé, une performance qui honore le Mali et, dans la même veine, illustre l’excellence des relations de coopération entre le gouvernement de la République du Mali et le groupe de la Banque mondiale. Le ministre Cissé a assuré la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali que toutes les mesures seront prises pour permettre la bonne exécution des projets financés au Mali pour le développement socio-économique du pays.

Dieudonné Tembely
tembely@journalinfosept.com
Source : Inf@sept ; Mali actu

MALI : LA BANQUE MONDIALE APPUIE LA PRODUCTIVITÉ AGRICOLE, LA RÉSILIENCE DES HABITANTS DES ZONES ARIDES, LA CROISSANCE INCLUSIVE ET LA PROTECTION SOCIALE

WASHINGTON, 5 juillet 2018 — La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui une enveloppe de financements d’un montant de 172 millions de dollars allouée par l’Association internationale de développement (IDA)* au Mali, afin d’améliorer la productivité agricole et la résilience des habitants des zones arides, de promouvoir une croissance sans exclus et d’appuyer la protection sociale.

«Ces projets, qui viennent d’être approuvés par le Conseil d’administration, devront aider le pays à accélérer la réduction de la pauvreté en améliorant les sources de revenus et réduisant la vulnérabilité de certaines des familles les plus démunies. Ils contribueront ainsi à la réalisation du double objectif de la Banque mondiale, à savoir mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Ces projets devront soutenir l’amélioration de la productivité agricole et la résilience des populations rurales ciblées notamment les femmes », explique Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

Le programme d’aide porte sur les projets suivants :

La Deuxième (et dernière) opération à l’appui des politiques de développement pour la réduction de la pauvreté et la croissance inclusive au Mali jette les bases d’une croissance économique sans exclus et améliore la protection des plus vulnérables. Avec des réformes dans le domaine de la propriété foncière, de l’énergie, des subventions agricoles, des télécommunications, de la protection sociale et du microfinancement, cette opération favorisera la lutte contre la pauvreté, renforcera les droits fonciers et améliorera la concurrence dans le secteur des télécommunications. Elle est financée par un don et un crédit de l’IDA d’un montant de 60 millions de dollars au total.

Le Projet de développement des zones arides au Mali regroupe un ensemble d’interventions susceptibles d’atténuer les conséquences de la sécheresse et du changement climatique sur une zone couvrant approximativement la partie septentrionale des régions de Kayes, Koulikoro et Ségou, ainsi que l’intégralité de la région de Mopti. Il se compose à la fois de transferts monétaires directs et d’aides à la production, par la fourniture d’intrants, de services et d’infrastructures agricoles, mais aussi d’un appui aux institutions communautaires et nationales. Cette opération protègera ainsi au moins 20 000 ménages vivant dans des régions parmi les plus pauvres du Mali. Elle est financée par un don et un crédit de l’IDA d’un montant total de 60 millions de dollars.

Le Projet de filets sociaux « Jigisemejiri » bénéficie d’un financement supplémentaire de 52 millions de dollars grâce à un don de l’IDA. Il s’inscrit dans la continuité du Projet d’urgence de filets sociaux, approuvé en 2013. À ce jour, ce projet procure des transferts monétaires trimestriels à 67 845 familles (90 % de l’objectif visé), soit 390 465 personnes, dont 49 % de femmes, dans les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro, Ségou, Mopti et Gao, ainsi qu’à Bamako. Les interventions qui seront menées au titre du financement supplémentaire contribueront à promouvoir le développement et la sécurité alimentaire des ménages. Ce projet vise à renforcer le système de filets sociaux du pays et à améliorer la résilience des ménages pauvres et vulnérables.

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N° : 2018/167/AFR

Source : Banque Mondiale